Sao Nicolau
Après une belle navigation de 50 miles nous atteignons Sao Nicolau à l’est de Sao Vicente. Et enfin : un vrai mouillage sauvage !! Le dernier datait de Papagayo à Lanzarote. Et d’ailleurs celui-ci se nomme aussi Papagayo….
Par hasard, on y retrouve 3 bateaux copains, et avec le bateau de Pascal et Isabelle, Jipsian. Pendant 4 jours nous serons au plus 5 bateaux au mouillage sur cette plage de rêve.
Sable blanc et colonnes de basalte : nous avons la plage pour nous tout seuls…
La plage : le paradis des patés. Un éternel recommencement.
Pendant que l’Europe rentre dans l’hiver, nous avons chaud sous le soleil cap-verdien (ça c’est juste pour faire envie : sur les 3 semaines passées au Cap Vert, le soleil pointera rarement son nez rarement et on regrettera de ne pas avoir de Kway pour la pluie).
Côté pêche : rien depuis le départ (on n’a pas vraiment essayé non plus). Les pêcheurs nous vendent pour quelques euros leur pêche : alors pourquoi s’embêter. Ce beau poisson rouge se nomme Garoupa et est excellent en papillote.
A 3 miles au nord de Papagayo se trouve Tarrafal, la petite ville d’arrivée des ferries.
Les gamins du village se battent pour garder nos annexes sur la plage. Avec 1 euro par annexe, mine de rien en cette saison le business est intéressant. Lorsqu’ils se précipitant sur nous à l’arrivée, nous brandissons Suzanne : « Doucement. Attention bébé !! ». Ca permet de calmer un peu le jeu.
La petite blondinette a beaucoup de succès, notamment auprès des femmes du marché. Mais on a quand même le droit au prix touriste pour les légumes.
A tarrafal, prend ta rafale. On l’a vérifié : des rafales à plus de 42 nœuds dans le port au mouillage, des bateaux qui chasse. Après une nuit de vent fort, nous décidons de retourner à Papagayo. Et pas de vent, nous serons seuls sur la plage, les autres bateaux restés à Tarrafal aurant le droit à une deuxième nuit de vent. Décidemment nous avons fait le bon choix : on en reparle encore à Tarrafal.