Santo Antao
L’île de Santo Antao est l’île de l’archipel la plus à l’ouest. Comme il n’y a pas vraiment de possibilité de mouiller dans cette île, nous laissons donc Zan Zan à la marina de Mindelo pour y passer deux jours. L’île est très montagneuse et la route pavée qui la traverse offre des paysages vertigineux.
L’île est agricole, de nombreux petits villages sont nichés au creux de ces montagnes très escarpées. La plupart n’étant pas accessibles par la route, les ânes sont bien utiles.
Les nouvelles maisons sont construites en béton mais il reste beaucoup de maisons traditionnelles dans les montagnes.
Nous passons une nuit à Paul, une petite ville sur le côté au vent de l’île, dans un petit « hôtel » (orange !) en compagnie d’Isabelle et Pierre nos voisins de ponton à Mindelo.
Pèle mèle quelques photos de Paul : la station service, les enfants qui rentrent de l’école (qui a lieu soit le matin soit l’après midi, chacun son tour !), le départ pour la vallée.
En plus d’une éducation sinon de bonne qualité au moins pour tous, le Cap vert bénéficie d’une relative stabilité politique, une démocratie qui semble fonctionner (mais bon on n’a pas trop creusé le sujet, restons prudents !)
Ce côté de l’île est très humide, souvent dans les nuages : bananes, papayes et canne à sucre poussent à foison.
Et qui dit canne à sucre, dit Rhum (ou plutôt ici appelé Grogue). Une petite visite et une dégustation s’impose. Attention : c’est du costaud !
La vallée de Paul, prisée des randonneurs, est très encaissée. Nous prenons un aluguer, aussi appelé tape cul, pour y monter et après notre dégustation ( !!) pour en descendre.
Mais un accident bloque l’unique route de la vallée. Seuls les policiers peuvent faire le constat et le temps qu’ils arrivent….
… nous descendons à pied. Déclivité maximum !
Il est temps de rentrer à Mindelo et de laisser les petits copains :Ah les amours de vacances…