Antigua

11 mars 2017

Départ aux aurores (6h30) de Marie Galante pour Antigua, histoire de ne pas arriver de nuit. Zan Zan parcourt les 85 miles en 11 heures et nous mouillons au port d’English Harbour à Antigua juste à temps. Hop, Hop nous rangeons le bateau et partons rejoindre les équipages de Love Boat, Regulus et Ewae pour l’apéro. C’est avec plaisir que nous les retrouvons, d’autant plus que cette fois ci nos chemins se séparent car Love Boat et Regulus vont jusque New-York… mais nous nous retrouverons probablement aux Açores en juin.

Le mouillage d’English Harbour est idéal pour s’abriter du vent prévu pour les prochains jours mais dès que le vent faiblit le mouillage devient infernal : les bateaux évitent dans tous les sens… nous sommes trop près de la plage, le sondeur nous indique le dernier jour une profondeur de 2,2 mètres (Zan Zan cale à 2,15 mètres !!!) et nous filons fissa un peu plus loin dans la baie. Mouillage de nuit dans un endroit encombré : pas facile. Zan Zan en rouge dans la baie d’English Harbour.

English Harbour abrite un ancien arsenal du 18^ème très bien restauré, aujourd’hui transformé en marina de luxe. Le célèbre amiral anglais Horatio Nelson avait choisi cet emplacement bien protégé pour abriter sa flotille et diriger les diverses batailles contre les foutus frenchies.

Méga yachts et voiliers sont à quai et se font une beauté pour accueillir leurs heureux propriétaires pour peut-être quelques jours dans l’année. Bateaux immatriculés dans un des nombreux paradis fiscaux du coin, of course. A gauche, le Yacht OKTO à 60 millions d'euros...

L’île d’Antigua étant assez grande, nous décidons de louer un taxi pour visiter l’île. Un petit tour de quelques heures pour visiter la capitale Saint John, ville du 17^ème, un des plus anciens ports des Antilles.

Statue du père de la Nation (Sir Vere Bird Cornwall), kitch à souhait. Antigua est devenue indépendante en 1981 après 350 ans d’occupation anglaise !! Fait inhabituel : les Français n’ont pas disputé cette île aux anglais.

A Antigua il y aurait une plage pour chaque jour de l’année… on n’a pas vérifié mais admiré quelques unes. Le sable blanc rend l’eau est si claire qu’elle en paraît lactée.

Bien que l’île soit plutôt sèche, les anglais avaient développé la culture de la canne à sucre, abandonnée avec la fin de l’esclavage. Subsistent quelques vestiges comme ce moulin restauré.

Les deux enfants du bateau Ewae (Ewen, 5 ans et Aenaëlle, 2 ans et demi) font la joie de Suzanne, trop heureuse d’avoir des petits copains pour courir et sauter et courir et sauter…. Nous on se fatigue vite !

La côte près d’English Harbour est bordée d’assez hautes falaises. Belle balade le long du littoral qui nous rappelle celles le long des côtes bretonnes : aux Antilles les sentiers côtiers ne sont pas nombreux. Pas sur que les touristes viennent aux Antilles pour faire leurs mollets sur les falaises. Nous ne croiserons d’ailleurs personne sur le sentier.

Ce cactus aurait donné son nom aux îles Turks et Caicos, pour la ressemblance avec le chapeau traditionnel des hommes turcs.

Une bonne petite semaine s’achève. Il est l’heure de dire au revoir à ceux qui remontent vers les USA, quant à Zan Zan il monte un peu au Nord vers Barbuda… objectif plage et lagon !